NAISSANCE DE LA CERTIFICATION ENVIRONNEMENTALE DES EXPLOITATIONS AGRICOLES
L’histoire de la « Haute Valeur Environnementale » débute en 2007 lors du Grenelle de l’Environnement avec une volonté ambitieuse : doter le secteur agricole français d’un dispositif unique de valorisation et de reconnaissance environnementale.
De cette idée découle quelques années plus tard un dispositif volontaire de certification environnementale. Ce dernier se divise en 3 niveaux de certification successifs : le plus haut correspondant à la « Haute Valeur Environnementale ». L’obtention de cette certification de niveau 3, conditionnée par un audit, permet aux opérateurs d’arborer le logo HVE.
Officiellement lancée en 2011, la certification HVE regroupe aujourd’hui près de 5400 exploitations en France, toutes filières confondues (source : Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, 2020). Initiée avec le secteur vinicole, la démarche HVE concerne désormais de nombreuses filières :
- Vin
- Pomme/poire
- Tomate/concombre
- Fruits à coque…
Les filières animales sont également concernées, notamment la filière bovine.
LES PROMESSES DU HVE, UNE OBLIGATION DE RÉSULTATS
La HVE est une certification à l’échelle de l’exploitation agricole dans sa globalité, à la différence d’une production biologique. Elle englobe les cultures, l’élevage ainsi que l’environnement des parcelles et des animaux. Cette certification se base sur l’analyse d’indicateurs de performance environnementale : il s’agit donc d’une obligation concrète de résultats, et pas seulement de moyens.
La Haute Valeur Environnementale se base sur une approche agro-écologique de l’exploitation agricole et englobe 4 thématiques :
- Protection de la biodiversité
- Stratégie phytosanitaire
- Gestion de la fertilisation
- Gestion de la ressource en eau
LES ATOUTS DU HVE
Cette labellisation, exclusivement française, peut être un atout majeur pour valoriser et différencier des productions durables 100% françaises. Les produits labellisés HVE sont d’ailleurs de plus en plus sollicités par la Grande Distribution, qui y voit aussi un moyen de pallier les difficultés d’approvisionnements en bio (source : LSA, 2019).
Côté consommateurs, ce label reste encore peu connu et complexe à distinguer du label AB ou d’autres labels environnementaux (Demeter, BioCohérence…). Il nécessite donc une stratégie de communication adaptée pour valoriser au mieux les atouts de cette démarche.
> Découvrez un exemple avec un cas-client : le pruneau HVE.